25 mars 2009

Garder le Cap

Le 12 Octobre 1492,

Ça y est. Nous sommes arrivés. Nous avons atteint les Indes, par l'Ouest. Mais Dieu que ce voyage fût difficile.

Nous avons dû convaincre qu'une route vers l'Ouest menait à la Terre, et nous avons réussi.
Nous avons connu le calme plat, nous n'avancions plus, les hommes ont pris peur, mais nous avons tenu.
Nous avons connu la faim et la soif, et toutes sortes d'hallucinations, mais nous avons gardé espoir.

Et finalement, nous sommes récompensés. L'espoir, le courage et l'obstination ont eu raison de la peur des hommes.
Cette peur de l'inconnu, de tout ce qui est neuf, du changement.
Cette peur qui les a fait si souvent, par le passé, empêchés d'avancer.
Cette peur qui les enchaîne à l'inaction, par confort plus que par besoin.

Mais nous avons su garder le Cap, celui du progrès et du renouveau, la Voie des générations futures. Et pour celà, nous sommes fiers d'avoir tenu !

Christophe Colomb

23 mars 2009

La Boîte de Pandore

Lors de la campagne 2007, deux mots étaient sur toutes les lèvres socialistes : "Démocratie participative" (par opposition à la démocratie représentative, celle qui consiste à élire des délégués dans les différents Conseils).
Schématiquement, il s'agit "d'associer" les citoyens aux décisions prises par les élus, en particulier dans une municipalité. En pratique, on convoque des Conseils de Quartier, on débat avec les citoyens, et on tient compte de leur avis.

Seulement voilà,comment être sûr que l'avis des Conseils soit celui de tous les citoyens ? En effet, les membres des Conseils représentent un échantillon non significatif de la population, car ils ne sont pas élus par les citoyens... Le serpent se mord la queue... Finalement, l'échec de la démocratie participative à travers les Conseils de Quartier vient du fait que c'est en pratique l'expression d'une démocratie non représentative.

Une autre idée serait de faire voter tous les administrés sur les questions importantes. Mais très vite, les gens seraient lassés d'aller voter, et le taux d'abstention prendrait des proportions rarement atteintes. Et encore une fois, les plus motivés décideraient au nom des autres...

Dernière idée pour faire gagner cette fausse bonne idée de Ségolène Royale, faire voter les citoyens uniquement sur les questions qui divisent le Conseil municipal, comme l'existence d'une police municpale, par exemple (exemple pris totalement au hasard, toute ressemblance avec des faits avérés etc, etc...). Et alors là, on atteint le sommet de l'hypocrisie et de la lâcheté politique !
En effet, sous couvert de la soi disant transparence, les (ir)responsables politiques peuvent sans problème refuser d'assumer leurs responsabilités. Plutôt que de trancher un débat qui divise sa propre majorité, un Maire peut organiser une "concertation", afin, en réalité, de pouvoir dire, après coup, "c'est pas moi qui l'a dit, c'est les autres !", à la manière maternello-défensive d'un enfant de 5 ans qu'on accuserait d'avoir trop parlé...

Les risques d'une telle méthode sont assez importants.
Tout d'abord, créer un précédent. C'est assez grave, car dès que le "référendum participatif" aura eu lieu une fois, il pourra avoir lieu à chaque fois qu'un problème se présente. Et in fine, cela permettra toutes les lâchetés politiques possibles, et réduira le rôle de maire à apposer une signature en bas des arrêtés.
Deuxièmement, les risques de vives tensions au sein même de la majorité municipale sont accrues. En effet, si un maire a recours à de tels procédés, c'est en général dû au fait que la majorité municipale n'arrive pas à se mettre d'accord sur une question. Dans ce cas, la campagne électorale qui suit la décision d'organiser un vote ne peut qu'exacerber ces différences d'opinion, et rendre le climat délétère en Bureau municipal.
Enfin, et c'est là le plus grave, si les élus ne sont pas d'accord entre eux, il est fort à parier que la population citoyenne non plus. Dès lors, provoquer une élection supplémentaire, c'est risquer une fois de plus de provoquer déchirement de l'électorat, et pire encore, accroître la défiance vis a vis des élus, sur le thème "ils sont élus, ils ont voulu la place, mais c'est à nous de choisir pour eux !".

La démocratie participative, présente un aspect séduisant de "pouvoir rendu au peuple"(quelqu'un a dit démagogie ?), mais gageons qu'elle peut être dangereuse pour la démocratie représentative, et pour la démocratie en général. Espérons qu'elle ne soit pas la Boîte de Pandore...

21 mars 2009

Un an déjà...

C'etait le 21 mars 2008. C'etait le jour du printemps, l'espoir fleurissait dans pas mal de coeurs noiséens (pas les nôtres, mais soyons solidaires).
Il y a un an , Alda Pereira-Lemaître devenait maire de Noisy-le-Sec. Élue le 16 mars 2008, elle prenait ses fonctions le 21. Un an déjà. Mais, nous sommes tentés de dire un an seulement ! Car en un an, la municipalité socialiste a eu du temps pour accomplir une partie de son oeuvre titanesque. Souvenons-nous ensemble...
Les cantines gratuites ? Terminées.
Le Conservatoire? Pas urgent.
Les impôts locaux ? Augmentés de 13 % à 20%.

Il y a quand même eu de bons moments : l'ouverture de la crèche Keller (projet de l'ancienne municipalité, faut-il le rappeler) avec, malheureusement, énormément de retard qui a valu une pénalité financière pour la commune. Au passage, souvenons-nous que ces retards sont essentiellement dus à la manie des recours administratifs de notre adjoint "préféré", alors qu'il était encore dans l'opposition...
Citons également l'autre grand projet préparé par la municipalité, à savoir le... ah, on me fait signe que non, il n'y a rien de prévu...Fausse alerte.

Un an pour voir de beaux projets transformés (ex : projet Sémard...).
Un an à entendre que la situation financière est déplorable, d'après l'avis d'un audit qui, entre autre, prend en compte les dépenses de fonctionnement d'un hypothétique conservatoire (en quelque sorte, c'est comme prendre en compte dans son budget de l'année, les dépenses de l'entretien d'une maison qui n'est pas encore construite. Ça donne l'impression que les finances sont dans le rouge, et pourtant, ça n'est évidemment pas la réalité... Mauvaise foi quand tu nous tiens...).
Un an, et la déception a fait place aux (faux) espoirs du printemps 2008.

Et comble du comble, pour son anniversaire, notre maire nous annonce qu'elle refuse de prendre ses responsabilités pour trancher le "problème", si l'on peut dire, de la police municipale...

Ça fait un an tout pile, et ça n'est pas fini. Et pour que les idées neuves puissent germer et fleurir un jour pour le bien de notre ville, n'hésitez pas à nous contacter, ou à laisser vos commentaires.

En attendant, chantons tous en choeur : Joyeux anniversaire, Madame le Maire !

9 mars 2009

Bienvenue !

Bienvenue sur le blog des Jeunes Populaires (l'organe des jeunes de l'UMP) de Noisy-le-Sec.

Créée en 2002, en même temps que l'UMP, l'organisation des Jeunes Populaires est l'organe des adhérents de l'UMP de moins de 30 ans. Aujourd'hui présidée par Benjamin Lancar, elle se veut organisation non seulement de soutien à la politique ambitieuse de réformes (pour ne pas dire de réformes ambitieuses) engagée par le gouvernement, mais aussi et surtout, force de propositions crédible de la jeunesse française.

Ce blog a pour vocation d'être d'une part le relai des Jeunes Populaires à Noisy, mais aussi, et surtout, un lien vers la jeunesse noiséenne, un outil de dialogue entre jeunes, afin qu'à terme, l'UMP devienne, à Noisy aussi, une source d'idées neuves, le moteur indispensable à tous projets. Nous appelons donc toutes les noiséennes et tous les noiséens jeunes (ou qui pensent encore l'être !) à ne pas hésiter à laisser leurs commentaires, à la stricte condition qu'ils ne contiennent aucun propos à caractère diffamatoire, discriminatoire, raciste, bref, répréhensibles par la loi.

L'UMP est un parti jeune, qui agit pour la jeunesse, par la jeunesse et, bien que nous subissions trop souvent cette étiquette de parti réactionnaire et anti-jeune, nous comptons sur la jeunesse noiséenne pour nous aider à tirer la ville et la 9ème circonscription vers les sommets en matière d'éducation, de culture, de qualité de vie, etc... sommets auxquels cette jeunesse a droit.

Contrairement à ce qui est dit à longueur de Conseil municipal, nous n'avons ni peur ni honte de notre étiquette politique. Nous sommes une jeunesse qui, au niveau national, ose le changement et qui, localement, souhaite voir évoluer sa ville dans une direction souvent différente de celle qui prévaut actuellement, afin d'améliorer la vie quotidienne des noiséennes et des noiséens.

Enfin, pour tous ceux qui souhaiteraient faire plus qu'interagir par blog interposé, et qui voudraient rejoindre notre mouvement, n'hésitez pas à envoyer un mail à : jeunesUMP.noisylesec@gmail.com.

Bonne journée à toutes et à tous,
À bientôt.